Trader la tendance est une méthode de trading qui peut s’avérer très rentable quand on sait s’y prendre. Afin de maîtriser cette façon de trade, nous allons identifier quatre indicateurs d’analyse technique qui vous seront indispensables.
Trader la tendance, c’est à dire ?
Les traders de tendance espèrent tirer du profit en suivant la tendance actuelle d’un cours, plutôt qu’en cherchant à profiter des retournements qui peuvent arriver au sein d’une tendance. C’est le plus souvent une stratégie à moyen terme, qui se focalise sur la validation des tendances pour prendre les meilleures décisions.
Bien sûr, il faut garder en tête le fait qu’aucun indicateur seul vous permettra de gagner de l’argent à tous les coups. Quand vous créez vos stratégies de trading sur Botcrypto par exemple, n’hésitez pas à utiliser plusieurs indicateurs en même temps pour peaufiner votre approche.
L’OBV (On-Balance Volume)
Dans un marché idéal, le volume est censé confirmer ou infirmer les tendances. Cependant la donnée seule du volume ne suffit pas à avoir une vision d’ensemble, et l’On-Balance Volume ou OBV répond à ce besoin. Fondamentalement, cet indicateur met en valeur la pression des acheteurs face à celle des vendeurs en ajoutant le volume sur des jours haussiers, et en soustrayant du volume sur des jours baissiers.
Ainsi, on peut y découvrir de simples confirmations de tendances haussières et baissières, quand l’OBV montre des hauts plus hauts ou des bas plus bas. Mais ce sont bien les divergences qui sont à surveiller car, comme vous pouvez le voir sur la capture d’écran ci-dessus, quand une divergence baissière se manifeste sur l’OBV on voit que le cours en prend un coup juste après.
La moyenne mobile
La moyenne mobile est un des indicateurs les plus utilisés pour identifier des tendances. En effet, le croisement de certaines moyennes mobiles – comme la MM10 et la MM50, ou la MM50 et la MM200 pour le long terme – permet d’avoir un support visuel très simple à interpréter pour savoir où se trouvent les tendances baissières et haussières. Par exemple, si la MM10 croise la MM50 à la hausse, on considère que c’est un signal de vente et inversement.
Nous avons d’ores et déjà un article complet sur le croisement des moyennes mobiles que vous pouvez lire pour plus d’informations.
Le RSI (Relative Strenght Index)
Le RSI ou index de force relative, que nous avons analysé dans cet article du blog, sert à identifier les moments où un actif est en « surachat » ou en « survente ». Généralement, l’arrivée en surachat est confirmée quand l’index passe au dessus de 80, et la survente quand il passe en dessous de 20. On peut utiliser ces données pour analyser les tendances et les confirmer ou non. Le RSI sert également à prédire les renversements de tendance, par exemple avec des divergences et d’autres outils d’analyse technique.
Le MACD (Moving Average Convergence Divergence)
Le MACD, un autre indicateur indispensable qui doit figurer parmi votre attirail, a aussi été analysé par nos soins dans cet article.
Une stratégie de base avec le MACD pour le trading de tendance consiste à regarder combien de temps la ligne de signal est au dessus de zéro, ou en dessous de zéro. Plus la ligne reste dans la même zone pendant longtemps, plus la tendance est installée. De plus, le croisement de sa ligne de signal avec la ligne du MACD peut servir de signal d’achat et de vente.
Quand la ligne de signal (la ligne dite « rapide ») croise à la hausse la ligne du MACD (dite « lente »), c’est un signal d’achat. Un signal de vente apparaît quand la ligne rapide croise à la baisse la ligne lente.
En conclusion
Tous les indicateurs peuvent être plus ou moins utiles en fonction de comment vous les intégrez dans vos stratégies, de l’unité de temps que vous utilisez et de comment vous les croisez avec d’autres indicateurs. En tant que trader vous devez toujours penser à d’autres façons de confirmer les signaux que vous percevez, et pour ce faire il faut avoir plus d’un indicateur dans son arsenal.